Consultante JS/Kotlin chez Shodo, passionnée de Craft
27 July 2023
Je m’appelle Armelle. J’ai fait une reconversion professionnelle : je suis passée d’infirmière à développeuse web. Je souhaitais vous partager mon parcours et mon expérience. Par cet article, j’espère également encourager d’autres femmes à venir dans la tech.
Après 4 années consécutives en tant qu’Infirmière en médecine gériatrique, j’ai choisi de quitter le monde de la santé car je ne trouvais plus le sens dans celui-ci : je n’avais plus le temps d’échanger avec les patients, et les familles à cause de la charge de travail.
Vous allez me demander pourquoi cette reconversion et ce parcours atypique? A vrai dire, je me suis toujours demandée comment était fait un site web et comment concevoir une bonne expérience utilisateur. Ce qui me plait dans ce domaine c’est le travail en équipe, les défis techniques. J’aime apprendre et évoluer constamment. Pendant mon congé parental, j’ai commencé à suivre des cours sur Openclassroom. J’ai appris à intégrer un site en HTML, CSS à partir d’une maquette. J’ai aimé pouvoir créer une expérience utilisateur fluide et donner vie à une maquette. J’ai donc poursuivi avec une alternance.
Après mon congé parental, j’ai donc débuté une formation en alternance d’un an en tant que développeuse web au sein de We Care@work, une start up qui permet de concilier maladie et travail pour les personnes ayant une maladie chronique comme le cancer une façon de lier ce que je connaissais déjà de la santé avec mon futur métier !
Mon rôle dans l’équipe était de travailler sur la plateforme d’accompagnement, “Alex”, en compagnie d’un développeur et d’un Product Owner. J’ai principalement réalisé l’intégration HTML/CSS, puis développé quelques fonctionnalités back en PHP/MYSQL. J’ai pu découvrir le pair programming, évaluer la complexité des user stories, m’expérimenter à l’agilité et notamment aux méthodes scrum et Kanban . J’ai apprécié échanger avec les utilisateurs dans le but de comprendre leurs besoins. Durant mon année, j’ai pu proposer des idées notamment sur l’accessibilité et le SEO. J’ai également pu développer mes compétences en JS (Node.JS, Express.JS, React.js), base de données MongoDB grâce à mes projets Openclassroom. C’est comme ça que j’ai eu envie d’en savoir plus sur les bonnes pratiques, afin de rendre à long terme du code maintenable et durable.
J’ai découvert le craft grâce au livre Clean Code et software craft. J’ai participé à des meetup pour rencontrer la communauté craft (notamment dojo de programmation chez Codeworks, craft your skills avec Arolla, heart of agile chez inspearit, un autre chez hermès). J’ai pu découvrir le TDD, son importance pour faire une application durable et maintenable, de faire du pair ou mob programming.
Pendant ma recherche d’emploi, j’ai pu être accompagnée par plusieurs consultantes et consultants de divers horizons. Ils et elles m’ont aidé à prendre confiance en moi, m’ont entrainé grâce à des katas ou m’ont même donné des conseils pour gérer mon stress en entretien ! J’ai pu également aller chez CodeWorks plusieurs fois pour échanger autour du craft avec leurs membres. J’ai aussi échangé sur Linkedin autour du craft. Grâce à tout ça, j’ai pu écrire un article sur le TDD ! La communauté craft est très bienveillante et c’est comme ça que le craft est devenu une passion pour moi.
Ce qui me plaît particulièrement , c’est pouvoir apprendre les bonnes pratiques et les adapter selon le contexte et tous les échanges, mais aussi de créer une relation de confiance avec l’équipe, le client ainsi que l’utilisateur. J’ai pu retrouver du sens en tant que développeuse web, notamment sur le partage, l’entraide, les échanges avec les utilisateurs et les experts métiers.
C’est d’ailleurs pour ces raisons que j’ai rejoint Shodo.Pouvoir appartenir à une communauté de passionné.e.s avec des valeurs et un mindset commun, est ce que j’apprécie dans l’apprentissage et la montée en compétences sur les bonnes pratiques.De plus, chez Shodo, l’accent est mis sur la la communauté craft lors des Shoday: des journées de communauté entre Shodoers pour échanger autour de différents sujets crafts : katas, bagages techniques, React… Il s’agit d’un moment d’échange et d’entraide. Ces journées de destaffing me permettent de grandir en compagnie de mes collègues, dont beaucoup sont des seniors. De plus,j’aime les valeurs de l’entreprise parmi laquelle ont retrouve la shororité et les initiatives sociales prises (l’inclusion pour les femmes, le congé pour avortement, congé menstruel…), ainsi que la grille transparente des salaires pour l’égalité homme/femme.
J’ai eu la chance de pouvoir être embarquée sur un projet interne - Shodmin, une application pour gérer, entre autres, le budget de formation des Shodoers en étant mentorée par des seniors. Le contexte de la stack technique du projet est une migration d’Angular à React. Côté front, il s’agit de TS, React.JS (redux, react toolkit) et spring boot et Koklin pour du back, avec une architecture hexagonale. Au cours de cette mission, mon rôle dans l’équipe a été de co-construire des fonctionnalités, pratiquer des tests unitaires avec Cypress puis JUnit. J’ai travaillé en pair ou mob programming. J’ai pu découvrir la traduction en anglais avec i18n. Je suis contente que ces fonctionnalités soient disponibles pour les Shodoers,afin de leur permettre d’avoir une vision globale sur leur budget de formation et leurs transactions bancaires. Les experts de la communauté m’ont permis de monter en compétences en tant que junior.
J’ai pu également participer aux formations TDD, BDD stratégique de Julien Topçu. L’accompagnement mis en œuvre m’a permis de monter rapidement sur l’environnement technique. Dans le cadre de cette expérience, j’ai pu bénéficier d’un onboarding extrêmement complet grâce notamment à un programme de coaching technique supervisé et alimenté par de nombreux Shodoers, tous aussi bienveillants, proactifs et passionnés les uns que les autres. Et ce n’est pas tout ! J’ai également réalisé en parallèle, un parcours de développement autour de mon leadership avec notre coach partenaire Camille Fantini, ce qui m’a permis de faire grandir mon assertivité et travailler mon syndrome de l’imposteur.
Grâce à cet accompagnement, j’ai appris à regarder différemment ce syndrome, et notamment à en extraire des forces pour me former en continu et adopter une posture proactive pour agir dessus et de cette façon regarder comment m’en débarrasser. Ce qui m’a aidé, c’est d’avoir osé demander de l’aide, prendre la parole, et de travailler sur mes forces. Cette énergie retrouvée m’a permis de prendre la parole aujourd’hui pour dire à toutes les femmes qui sont malheureuses dans leur travail de ne pas rester isolées.
Il existe des organisations comme Shodo qui permettent d’accompagner la transition dans de précieuses conditions. Osez vous affirmer et dire ce qui vous anime !
Et vous, que mettez-vous en œuvre pour gérer et apprivoiser le syndrome de l’imposteur si cela vous est déjà arrivé ?
Pour ceux ou celles qui envisagent une reconversion, n’hésitez pas à me contacter !
Vous pouvez retrouvez mon article sur “le blog de Shodo”.